Yoan-HARTZ

YOAN HARTZ, MBA Ressources Humaines (RH)

32 ans, Coach sportif, Besançon

Moi c’est Yoan, je suis issu de la formation directeur des ressources humaines, promotion 2017-2019.

Quel est ton métier actuel ? 

Je suis coach sportif, c'était déjà mon métier il y a une dizaine d'années en arrière. J’ai également investi dans l'immobilier pour rénover des appartements.

 Qu'est-ce que t'as apporté ton BAC+5 ressources humaines par rapport à ton métier actuel ?

Beaucoup de choses ! Cela m'a apporté de l'ouverture d'esprit, des compétences au niveau de la sociabilité, les notions d'écoute envers autrui, de motivation, de détermination mais aussi la confiance en moi.

En terme de compétences, par rapport à mon métier actuel, celles que j'ai appris pendant mon BAC+5 ne rentre pas en application avec ce dernier puisque ce sont deux métiers distincts. Mais j'en ai tiré que du positif.

Pourquoi être revenu à ce métier ? C'est un métier de cœur dans le domaine du sport ?

C’était un métier de passion, un métier que j'ai toujours voulu faire auparavant. C'est un moment privilégié aussi avec les personnes, les accompagner dans leur projet sportif c'est à la fois une valeur ajoutée pour elle mais également pour moi et puis c'est toujours le contact humain que j'apprécie dans ce métier.

Le contact humain que tu avais développé en étant coach sportif à l'époque t'avais aidé pour tes années d'alternance ?

J’ai eu plusieurs cordes à mon arc. Auparavant, j'occupais le poste de chef de rang dans un restaurant gastronomique, donc j'avais déjà le sens du contact avec les personnes. Ensuite, j'ai décidé de devenir coach sportif, en mettant toujours l'accent sur le contact humain. Pour terminer, je me suis dit : "Il me faut un métier prometteur, avec des possibilités d'évolution et dans lequel j'ai toujours ce contact humain." C'était vraiment fondamental pour moi, c'est pourquoi j'ai choisi de me spécialiser dans les ressources humaines.

Tu es le genre de profil qu'on aime rencontrer au sein de Pigier parce que tu prouves qu’il n’y a pas un chemin qui est prédéfini et que tout est possible. Qu'est-ce que tu dirais justement à des jeunes qui craignent de se lancer ?

J'ai envie de dire qu'il n'y a pas de choix défini. Il ne faut pas être effrayé à l'idée de se lancer. Dans tous les cas on fera des erreurs dans la vie mais toutes les erreurs sont bonnes parce-qu'elles nous permettent de savoir ce qu'on veut et surtout ce qu'on veut plus à l'avenir. Tant qu'on n'a pas fait ces erreurs-là, malheureusement, on ne peut pas réellement savoir quelle est notre voie. Il est impératif de le faire sans hésitation, sans craindre de tomber, ou bien au contraire de réussir. Il est essentiel de suivre son instinct, son cœur. Si on a la volonté de faire quelque chose, on le fait.