23 ans ans, Commercial, Saint-Quentin-en-Yvelines
L'école Pigier de Saint-Quentin-en-Yvelines a enfin un BDE ! Et nous nous entretenons aujourd'hui avec son président, Pierre-Marie Vaugirard.
Présente-toi
Je suis Pierre-Marie Vaugirard et je suis en Bachelor Commerce. Cette année, je me suis démené pour la création d'un Bureau Des Étudiants pour mettre de l'animation sur le campus. Aujourd'hui, nous avons enfin pu organiser notre premier After Work !
Concernant mon parcours, je viens d'un Bac Professionnel Commerce. Je n'ai jamais été vraiment fan de l'école, donc j'ai arrêté pendant deux ans après mon bac professionnel pour des raisons personnelles. Cela m'a permis de développer mon savoir-faire en vente en travaillant dans un magasin.
Mais je me suis vite rendu compte des limites de ce qu'on peut faire si on n'a pas de diplôme plus élevé. Je me sentais coincé dans mon point de vente, et c'est pour cela que j'ai repris mes études : je voulais aller plus loin.
Je pense que cela m'a apporté énormément d'arrêter après le bac pour comprendre la réalité du monde professionnel et découvrir ce que je veux faire, à mon avis tout le monde devrait le faire.
J'ai fait mon BTS en Management Commercial Opérationnel ici, à Pigier Saint-Quentin-en-Yvelines, et je l'ai eu haut la main. Actuellement, je suis en Bachelor Commerce. Je me vois bien rester pour mon master, même si j'attends que certains projets personnels se décantent et que cela va avoir un impact sûr, si je continue l'année prochaine ou plus tard.
Qu'est-ce que tu fais en alternance ? C'est quoi tes missions préférées ?
Je suis en alternance dans une entreprise qui s'appelle PM2F. Elle est spécialisée dans la maintenance du matériel lié à la photographie : appareils photo, imprimantes photo, etc.
Je m'occupe de toute la partie contractuelle avec les clients : démarchage, impayés, changement de statut du client. Si je continue en master, je me vois bien continuer à travailler avec eux.
Ce que j'aime dans ce travail, c'est que je touche à tout. Je ne suis pas limité à un seul rôle et j'ai une certaine liberté d'action. En plus je gère mon emploi du temps et mon travail comme je le veux, je peux m'organiser à ma manière.
Quelles sont tes perspectives d'évolution ?
Si je continue l'année prochaine, je serai probablement de nouveau en alternance puisque j'en ai besoin pour poursuivre mes études.
Concernant mon métier futur, j'aimerais bien travailler en mode nomade, avoir un revenu français à l'étranger. Pas forcément en digital en travaillant pour une entreprise française, mais plutôt en tant que représentant d'entreprise déployé quelque part pendant un temps défini ou quelque chose comme ça.
En tout cas, c'est comme cela que je vois ma carrière dans un premier temps, car j'ai la chance de ne pas avoir d'attaches physiques, donc c'est le moment idéal pour faire cela.
Quels sont les cours qui t'apportent le plus d'un point de vue professionnel ?
Je pense que c'est un ensemble qui me permet d'avoir une base théorique, et m'apporte des opportunités. Apprendre en faisant l'expérience du métier, c'est apprendre avec un train de retard. Mettre à profit le théorique, c'est me nourrir de l'expérience des autres et la mettre en pratique. En fonction de l'environnement, il y a des choses qui ne fonctionnent pas, mais c'est ensuite à moi de mettre en pratique ce que j'ai appris et définir ce qui fonctionne ou non.
J'estime que la pratique ne va pas sans la théorie, et je pense que si plus de personnes faisaient de l'alternance pendant toute la durée de leur carrière, les choses avanceraient mieux. De même, dans le recrutement, je pense que quand on recrute, on le fait pour apporter du sang neuf et pour s'informer de nouvelles pratiques et de nouvelles tendances, et que rester dans un entre-soi ou à ne pas écouter assez les nouvelles têtes a tendance à faire tourner en rond une organisation.
Parle-moi un peu du BDE
Le but du BDE c'est de faire des soirées et des événements de toutes sortes, faire en sorte que les étudiants se rencontrent, créent du lien et du réseau, et créer de la vie sur le campus. L'idée, c'est d'avoir un campus et des étudiants qui se fédèrent autour d'autre chose que l'école en elle-même.
Aujourd'hui, c'est l'école qui nous permet de faire une pause entre les jours en entreprise. Demain, j'aimerais que le BDE permette le développement d'autre chose, à l'extérieur, mais toujours en relation avec l'école.
Bien entendu, je ne suis pas tout seul, et heureusement, car c'est parce que nous sommes plusieurs personnes très impliquées et d'horizons différents que nous arrivons à faire tout le travail nécessaire à l'émergence de ce projet. Nous sommes six dans l'équipe : Charlène, Swann, Anthony, Macéo, Vincent et moi.
Je compte aussi sur la participation de tous les étudiants du campus, car sans eux, on ne peut rien faire !
Qu'est-ce que tu penses que cela va t'apporter dans ta vie professionnelle actuelle et future ?
Aujourd'hui, mon rôle en tant que président du BDE, c'est un rôle de coordination. J'ai déjà eu à gérer une équipe dans mon travail, et j'ai ce type de fonction dans une certaine mesure dans mon travail actuel. Et je me rends compte aujourd'hui qu'être président du BDE, ce n'est pas pareil que de manager une équipe.
Il faut se défaire des idées préconçues et pratiquer. Il n'y a qu'en faisant que tu peux savoir si tu es bon manager ou pas.
Aussi, c'est important de souligner qu'on le fait parce qu'on a envie de le faire. Il n'y a pas forcément un but professionnel à la clef. On peut en tirer quelque chose, avoir cette expérience de créer des choses, répondre à des attentes, développer une organisation (même si c'est à but non lucratif l'association a besoin d'argent pour fonctionner), mais le but premier, c'est qu'il y ait de la vie sur le campus, un sas de décompression pour tout le monde, une vie étudiante sur le campus.