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DEBEURE REVEST LUCIE, Bachelor Ressources Humaines

21 ans, Melun

Découvrez le témoignage de Lucie DEBEURE REVEST étudiante en 3ᵉ année de Ressources Humaines et gagnante du concours d'éloquence local.

 

Quel a été ton plus grand défi lors de ta préparation, et comment l’as-tu surmonté ?

Le plus grand défi que j’ai rencontré pendant ma préparation, c’était de réussir à faire des rimes sur des sujets d’actualité. J’ai voulu enrichir mon texte avec de nombreuses références tout en jouant avec les mots, en utilisant des termes à la connotation proche, mais au sens différent. Ce mélange entre fond et forme a vraiment été un exercice difficile pour moi, mais je suis fier d’avoir réussi à relever ce défi.

 

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Selon toi, qu’est-ce qui fait un bon orateur, et comment as-tu travaillé ces qualités ?

Je pense qu’il n’y a pas de recette unique pour devenir un bon orateur. En revanche, ce qui est certain, c’est qu’on ne le devient pas sans travail. Un bon orateur, selon moi, c’est quelqu’un qui a compris l’art de parler, qui a travaillé ses silences, son vocabulaire, ses références. Personnellement, j’ai développé ces qualités en m’entraînant constamment, sans jamais me décourager, même quand les résultats n’étaient pas ceux que j’espérais. Concrètement, je m’enregistre, je me filme, je déclame seule mon texte dans ma chambre, puis je visionne et écoute les enregistrements en me jugeant comme si je n’étais pas la personne à l’écran. Je corrige ensuite : "Là, je devrais marquer un silence", ou "Ici, il faut accélérer."

Y a-t-il un moment précis pendant ton discours où tu as senti que tu avais capté l’attention du public ?

Oui, j’ai vraiment senti que j’avais capté l’attention du public — et surtout celle du jury — lorsque j’ai dit : « L’amour commence à la naissance, lorsque l’amour de la mère est pour son enfant véritable essence. » À ce moment-là, j’ai eu l’impression que les membres du jury, notamment les femmes, se sont senties interpellées dans leur rôle de maman. Tout au long de ce paragraphe, j’ai senti que j’avais réussi à établir une vraie connexion, et c’est d’ailleurs la partie dont je suis la plus fière, autant sur le fond que sur la forme.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui voudrait participer à un concours d’éloquence pour la première fois ?

Je lui dirais de foncer. De vraiment accorder du temps à l’écriture de son texte, car un discours fort, c’est un discours qui émeut, qui touche. Et quand le jury se sent concerné, on a toutes ses chances. Je lui conseillerais aussi de ne pas négliger la forme : même le plus beau des textes peut perdre de son impact s’il est mal porté. Et, le conseil le plus précieux — que j’ai encore du mal à appliquer moi-même — c’est de soigner les silences… et de ne pas parler trop vite.

 

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