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Retour sur Octobre Rose à Pigier Paris

Un mois de bienveillance et d'information autour d’une maladie qui touche près de 60 000 femmes chaque année.

Cette année encore Pigier Paris, s’inscrit dans la prévention du cancer du sein en participant à Octobre Rose. Octobre Rose, c’était avant tout un mois ou l’on PARLE de ce sujet qui franchit rarement nos lèvres. Dans cette optique, Pigier Paris a décoré le campus aux couleurs de ce mois si particulier et essaie de toucher ses étudiants sur le sujet du dépistage et du soutien aux personnes atteintes par cette pathologie.

En 2021, seule la moitié (50,6%) des femmes concernées ont participé au dépistage organisé du cancer du sein. Détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90% des cas ! De plus simple et à 100% remboursé, le dépistage doit être fait tous les deux ans, dès 50 ans.

Alors pourquoi s’adresser aux étudiants ?

Parce qu’avoir les bons réflexes, ça s’apprend tôt !!

Même si nos étudiants ne sont pas dans la tranche d'âge des personnes touchées, ils seront au courant des chiffres, des solutions et surtout comment dépister la maladie. Et c’est connu, savoir c’est pouvoir !

Par ailleurs, tout au long de la vie, notamment dès 25 ans, un suivi gynécologique avec une palpation par un professionnel de santé est recommandé une fois par an. Nous voulons que la communauté des étudiants parle et communique grâce aux évènements mis en place au sein du campus. Un petit geste pour une grande cause. Pigier Paris a proposé aux étudiants de participer à une collecte de dons pour l’association “Me reconstruire” qui aide les femmes à faire face à la maladie mais aussi à reprendre leur vie en main après guérison. 1 euro pour un ruban rose à porter fièrement durant ce mois. Le thème de l'acceptation et du soutien était au cœur de cette campagne.

Pour cela, l’école a créé le corner “photo” afin que chacun apporte sa pierre à l'événement Octobre Rose et réfléchit le temps d'une photo aux valeurs prônées durant le mois d'octobre et leur soutien à cette cause que ce soit en portant du rose, ou en en parlant à leur famille, collègues ou amis.

Pigier Paris a la chance de proposer le diplôme de Secrétaire médico-administratif(ve) qui se bat au quotidien face à toute forme de cancer. Dans le cadre de ce cursus, les apprenants effectuent leur alternance au sein de l’un des trois sites de l’Institut Curie, établissement de référence dans la recherche et la lutte contre le cancer. Ce cursus en un an de niveau Bac permet d’exercer à des postes de secrétariat au sein d’établissements médicaux : hôpitaux, cliniques, cabinets médicaux, laboratoires, maisons de retraite médicalisées, etc. Le ou la Secrétaire médico-administratif.ve exerce des fonctions dévolues au secrétariat : accueil, communication, organisation. Il ou elle doit également, grâce à sa formation spécifique, assurer les tâches particulières liées à l’environnement médical : accompagnement des patients, gestion des urgences, traitement du courrier médical, gestion de la structure.

Il nous semblait naturel de nous adresser aux professionnels travaillant dans cette institution afin d’avoir un témoignage sur les réalités de la maladie et les avancées la concernant.

Qu’est-ce que le cancer du sein ? Comment affecte-t-il les personnes ?

Le cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe au niveau de la glande mammaire. Il existe différents types de cancer du sein selon les cellules à partir desquelles ils se développent. La plupart du temps le signe de cancer du sein se manifeste chez les personnes par : Une masse dure dans un sein, fixe ou mobile, aux contours souvent irréguliers, Des ganglions gonflés et durs, non douloureux au niveau de l’aisselle, Des écoulements spontanés au niveau d’un des deux mamelons, Une modification d’un mamelon ou de l’aspect de la peau du sein. Lorsque le cancer du sein s’est propagé au reste du corps, d’autres symptômes peuvent apparaître : fatigue, nausées, perte de poids, douleurs des os ou troubles de la vision.

Qu’est-ce que la densité mammaire et comment affecte-t-elle le risque de cancer du sein ?

" La densité mammaire correspond à la quantité de tissu dense par rapport à la quantité de tissu non dense, c’est-à-dire une forte concentration de tissus conjonctifs (fibres et cellules d’aspect divers) par rapport aux tissus adipeux (tissus graisseux). Une forte densité mammaire présente à la fois un risque plus élevé de développer un cancer du sein, c’est un facteur important à prendre en compte pour évaluer le risque et adapter les examens de dépistage. Sur les mammographies, cette densité mammaire sera représentée par une couleur blanche et les radiologues utilisent la classification Bi-RADS pour classer la densité mammaire en 4 catégories de type A (la moins dense) à type D (la plus dense). "

Les hommes peuvent-ils aussi avoir le cancer du sein ?

" Les hommes peuvent également avoir le cancer du sein, malgré que chez les hommes, les seins soient moins développés que ceux des femmes. Le cancer du sein chez l’homme est rare, seulement moins de 1%. Il est cependant important que les hommes sachent qu’ils peuvent être concernés. "

L’âge influence-t-il le risque du cancer du sein ?

" Oui, le risque d’avoir un cancer du sein augmente avec l’âge même s’il peut atteindre des femmes à des âges très différents. Le risque de cancer du sein chez les jeunes femmes est peu élevé. Environ 10% des cas de cancer du sein se manifestent chez les femmes âgées de moins de 35 ans et près de 20% avant 50 ans (d’où la recommandation d’un dépistage à partir de 40 ans). "

Comment soigne-t-on le cancer du sein ?

" Une fois le cancer du sein détecté, les médecins vont établir le protocole de soins le plus adapté à la patiente. Il varie en fonction du type de cancer, mais aussi de son avancement et de l’état général de la patiente. Mais la chirurgie est presque toujours le traitement de première intention des cancers du sein non métastatiques : elle est pratiquée dans 80% des cas si l’état de la patiente le permet. Chaque région mammaire bénéficie d’une technique chirurgicale dédiée et adaptée. "

Le taux de survie au cancer du sein s’améliore-t-il ?

" Depuis quelques années la survie nette au cancer s’améliore, elle est passée de 80% pour les femmes diagnostiquées à 87% entre 1990 et 2018 selon l’institut national du cancer. Et le taux de mortalité diminue d’année en année, cela s’explique en partie par l’amélioration des traitements et par un dépistage du cancer du sein de plus en plus adapté au niveau de risque de chaque femme, qui permet de diagnostiquer ces cancers à un stade précoce. "

" A l’occasion d’octobre rose, l'Institut Curie fait le point sur ses recherches pour mieux prévenir, anticiper, intercepter les récidives dans les cancers et guérir toujours plus de femmes."

" Après un cancer du sein soigné, comment se sentent les patients ? Au terme de la maladie, une surveillance régulière est nécessaire pendant plusieurs années, en plus de cette surveillance médicale un psychologue ou des structures adaptées leur sont recommandées afin de mieux accepter certains changements dus à leurs chirurgies. Souvent elles ne reconnaissent plus dans leurs corps et se sentent moins féminines, c’est pourquoi plusieurs structures ou associations telles qu' ETINCELLE et VIVRE COMME AVANT, proposent un choix d’activités et de soutien aux femmes ayant vécu la maladie. "

À Pigier beaucoup d'étudiants sont venus se prendre en photo dans notre corner dédié. Chaque participant a pu aussi repartir avec sa photo instantanée, une preuve pérenne que cette cause et bien d'autres nous rassemble tous.

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